La maladie de Lyme est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par Borrelia burgdorferi sensu lato, bactérie de la famille des spirochètes. En Europe, le vecteur le plus répandu est la tique Ixodes ricinus, présente dans la plupart des régions métropolitaines à l’exception des zones très sèches. Cette tique vit dans les zones boisées, les herbes hautes, mais aussi les jardins et les parcs. Ainsi, si les piqûres sont souvent associées aux promenades en forêt, elles ont lieu dans un quart des cas dans les jardins.Prévenir les piqûres de tiquesAfin d’éviter de se faire piquer par une tique, il convient de respecter quelques précautions lors d’une activité dans la nature :Porter des chaussures fermées,Se couvrir les bras et les jambes avec des vêtements longs,Privilégier les chemins balisés et éviter les herbes hautes,Appliquer éventuellement un répulsif sur la peau.Au retour de l’activité, le promeneur doit inspecter soigneusement son corps, en particulier les aisselles, le cuir chevelu, le cou, les régions génitales, le nombril, l’arrière des oreilles et des genoux.Réagir en cas de piqûre de tiquesLe premier geste à faire est de retirer la tique le plus rapidement possible à l’aide d’un tire-tique (éviter l’utilisation d’alcool ou d’éther). En effet, plus une tique reste accrochée longtemps, plus elle risque de transmettre la bactérie. La zone piquée doit par la suite être désinfectée et surveillée pendant un mois à la recherche d’un érythème migrant (manifestation clinique nécessitant une consultation médicale, de même que la fièvre ou une fatigue très intense).Il est à noter que, dans le cadre du plan de lutte contre la maladie de Lyme débuté en 2016, 5 centres de référence clinique (CR MVT) ont été créés en France pour une meilleure prise en charge des patients avec des difficultés de diagnostic.Pour vous aider à sensibiliser vos patients, le Cespharm met à votre disposition des brochures dont une destinée aux enfants, une vidéo et une affiche.
La HAS propose par ailleurs sur son site Internet deux fiches synthétiques, l’une sur la prévention des maladies vectorielles à tiques, la seconde sur la borréliose de Lyme.